Les origines de la sophrologie

Discipline scientifique créée en 1960 par un neuropsychiatre colombien le professeur A. Caycedo, la sophrologie a pris sa place au sein des techniques psychocorporelles qui permettent  de mieux nous connaître, développer nos ressources et nos capacités afin de nous adapter plus efficacement au quotidien.  

La sophrologie, une méthode inspirée de différentes techniques orientales et occidentales

La méthode s’inspire de différentes techniques orientales et occidentales (hypnose, yoga, relaxation…), tout en s’en différenciant.

Il est notamment courant d’associer sophrologie et relaxation. Il est vrai que la sophrologie utilise la relaxation, mais comme un outil parmi d’autres :

  • Pour nous permettre d’accéder à ce niveau de vigilance particulier entre veille et sommeil favorisant nos prises de conscience, notre travail intérieur ;
  • Pour permettre la récupération physique et mentale,
  • Pour gérer le stress et les émotions.

Relaxation ne signifie pas « ne rien faire ». Elle vise à atteindre une détente musculaire, et un bien-être physique et mental.

L’apport des neurosciences en sophrologie

La discipline repose également sur l’apport des neurosciences.

Il peut nous arriver de nous dire « je suis comme cela, je ne vais pas changer maintenant ». Et bien d’un point de vue des neurosciences, cette phrase n’a pas de fondement ! Notre cerveau a la capacité d’apprendre et de changer en permanence. A n’importe quel âge, nous pouvons modifier le réseau des connexions neuronales et créer ainsi de nouvelles façons de réagir, à partir du moment où nous prenons conscience de nos habitudes, de ce qui nous correspond et de ce que nous souhaitons faire évoluer, tant dans notre relation à nous-mêmes que dans notre relation aux autres.

Une des personnes que j’ai accompagnée pendant plusieurs mois m’a dit un jour lors d’un échange :  » Ce n’est pas tant que les personnes ne veulent pas changer, c’est qu’elles n’ont pas conscience qu’il est possible de changer ».

Alors bien sûr, évoluer demande un effort et du temps. Mais ne vaut il mieux pas dépenser de l’énergie à intégrer de nouvelles façons de faire et d’être sur le long terme, plus respectueuses de nos besoins, plutôt que dépenser de l’énergie à vivre en mode « pilotage automatique » ? …